La situation en HAITI reste très préoccupante et les forces armées kenyanes bien impuissantes, car en sous-effectif et sous-armées.
Les gangs poursuivent leur œuvre de destruction et entrainent les jeunes dans un tourbillon de violence et d’anéantissement.
Lors de sa venue pour un court séjour de 24 h à ST QUENTIN début juillet, le responsable du foyer de l’Espérance a pu de vive voix nous informer de la situation en HAITI, tellement grave que l’on ne voit vraiment pas comment le pays peut se redresser et la population sortir de cet horrible chaos.
Ses propos très forts nous ont émus et en même temps perturbés.
La lutte doit passer en premier lieu par la sécurité du pays, la reprise des activités, la diminution de la misère et l’éducation des enfants avec la réouverture des écoles qui devrait se faire peu à peu.
Le foyer de l’Espérance accueille les enfants pauvres du quartier :
le soir après l’école, les jours vaqués et tous les week-end, ainsi que durant les vacances. Un centre de loisirs, dans le foyer même, a eu lieu durant l’été procurant aux enfants et aux jeunes un peu de calme et de paix.
Lorsque la nourriture est possible ils bénéficient d’un repas. Ils ont accès à des activités éducatives et pour les plus grands à une formation à l’informatique, la comptabilité, la couture, en vue le calme revenu de trouver un emploi.
Espérons que sa tournée en France et en Allemagne lui aura permis de trouver des soutiens avant de retrouver HAITI et ses problèmes.
Il nous a confié en partant 3 dossiers d’enfants poly-handicapés, dont le sort est en partie lié à notre aide...
Extrait bulletin n°87
Les membres de l’asso Enfance et Partage Haute-Picardie ont eu le plaisir de recevoir la visite du Père Baudelaire, créateur et responsable du Foyer de l’Espérance à Port au Prince en HAITI. Une visite éclair mais très importante à la fois pour lui, venu témoigner de la situation catastrophique qui règne dans le pays mais aussi remercier chaleureusement les membres d’Enfance et Partage qui s’impliquent tout au long de l’année pour apporter un soutient vital aux enfants des foyers.
Action débutée dès la création de l’association
La totale insécurité et la violence armée des gangs et de la police mettent le pays à genoux. La population se déplace en permanence pour essayer de se soustraire aux attaques et de se maintenir en vie, se nourrir chaque jour n’est pas toujours possible et c’est souvent au prix d’un parcours semé d’embûches. Très peu d’écoles ont rouvert leurs portes à la rentrée et leurs fermetures sont fréquentes et prolongées.
La population subit mais comme toujours, ce peuple espère et rend grâce d’être toujours vivant.
« L’espoir, c’est savoir que demain existe malgré tout » nous dit- Litainé Laguerre, jeune poète qui fait, dans le reportage sur Arte le 24/01/24 « les mots contre les balles », le récit d’un pays qui va mal mais qui continue à espérer.
FOYER de l’ESPERANCE :
Le foyer a été construit en 2013, il est dans une zone extrêmement pauvre et très impactée par la terreur qui y règne.
Apprendre pour devenir autonome et responsable, mais aussi s’amuser et être heureux comme chaque enfant devrait l’être.
Afin d’occuper les jeunes de façon utile et pour le développement du foyer de l’ESPERANCE, des activités de travaux manuels et de couture ont été créées, les enfants sont fiers de montrer leurs réalisations.
500 euros ont été envoyés à cet effet.
Ecole l’AURORE DU SAVOIR et MAISON DE SECOURS
Action suivie depuis : 2012
Située dans le centre de Port au Prince, l’insécurité est permanente, la sœur a ouvert plusieurs fois l’enceinte de l’école pour mettre la population avoisinante en sécurité, mais elle a vite été submergée par le nombre de personnes accueillies et qu’elle ne pouvait bien sûr pas nourrir.
L’école fonctionne au ralenti et les familles ne peuvent plus participer au paiement des professeurs.
Dans l’attente d’une reprise, à petits pas quelques aménagements de salles sont faits, restent encore deux salles…
« C’est votre assistance, votre association ENFANCE ET PARTAGE HAUTE-PICARDIE, les bienfaiteurs des parrainages collectifs, sans oublier les parrains et marraines individuels, l’Ecole SAINT-QUENTIN (Externat Notre Dame), les classes amies de PEDRO ( 5ème et 4ème Saint Jean - La Croix) qui nous tiennent en vie, sans cela nos activités seraient bloquées. Cette situation nous empêche de progresser.
La suite de l'article sur la revue n°86 d'Enfance et Partage Haute Picardie